Le fascisme face au danger euro-chrétien
avec un Appendice polémique sur les réactions du parti guelfe
Julius Evola
Paru en 1928, à la veille des accords du Latran, qui devaient aboutir à une «conciliation» entre l’État fasciste et l’Église catholique, Impérialisme païen est assurément, de toutes les œuvres de jeunesse de Julius Evola, la plus originale.
Faisant suite à une série d’articles «scandaleux», ce livre se proposait de lancer un «programme révolutionnaire qui investirait le plan de la vision fasciste de la vie, jusqu’à aborder le problème de la compatibilité entre fascisme et christianisme».
Manifeste radicalement anti-humaniste et antichrétien, Impérialisme païen reste, en dépit de son extrémisme juvénile, de son ton souvent romantique et plus ou moins nietzschéen, de ses renvois immédiats à l’époque à laquelle il fut écrit, un document important dans l’histoire des idées au XXe siècle, en même temps qu’un témoignage sur la persistance d’un courant «païen» en Occident. Cette édition française, qui reprend, en appendice, les réponses de l’auteur aux «attaques du parti guelfe», est précédée d’une introduction du traducteur qui replace le livre dans son contexte historique et dans l’ensemble de l’œuvre d’Evola.
222 p.