Irmin Vinson
Écrit d’une plume alerte au service d’une réflexion subtile entrecoupée de formules frappantes, ce livre est avant tout une analyse et un démontage des mécanismes psychologiques et idéologiques qui ont présidé à la fabrication progressive de l’ « Holocauste ».
Depuis Arthur Miller et son roman Focus de 1945 jusqu’au « survivant professionnel » Élie Wiesel, en passant par les musées de l’Holocauste, l’auteur déconstruit un discours délirant mais savamment échafaudé, qui tourne autour de quelques points obsessionnellement repris en boucle : la Seconde Guerre mondiale doit être regardée comme la simple toile de fond de l’ « Holocauste » ; celui-ci a été l’aboutissement naturel et inévitable de toutes les formes d’affirmation raciale des peuples d’origine européenne ; l’ « Holocauste » doit devenir l’élément majeur et central de toute l’histoire occidentale ; la « singularité absolue » de la Shoah répond parfaitement à l’élection divine du peuple juif.
L’ « Holocauste » fait ainsi partie intégrante d’une gigantesque campagne pour éliminer la question juive en décrétant que toute perception de son existence relève de la pathologie, la critique des Juifs devant être réservée désormais aux Juifs eux-mêmes, comme l’illustre le cas de Norman Finkelstein.
En fait, l’holocaustomanie nous fait voir notre passé avec les yeux des Juifs : elle est donc le comble de l’aliénation. Sa vraie nature est celle d’un mythe incapacitant, d’une technique d’ahurissement et de sidération. L’ « Holocauste » est une arme de dissuasion massive visant à interdire à jamais de parole les Blancs non encore résignés à la disparition de leur culture et de leur race.
248 p.