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SS Flamands

    Jonathan Trigg

    L’histoire de la 27e division SS de grenadiers volontaires Langemarck
    Pendant la guerre 1940-1945, 23 000 Flamands s’engagèrent dans la SS. 11 000 Wallons choisirent également de porter l’uniforme noir des troupes d’Himmler. Cette différence s’explique par la volonté des dirigeants des formations nationalistes flamandes de l’époque, VNV, Dinaso et De Vlag, de persuader un maximum de jeunes gens de s’enrôler aux côtés des Allemands, dans l’espoir que les occupants reconnaissants accorderaient à la Flandre une autonomie plus grande, voire l’indépendance. Le communautaire, qui s’exprimait déjà en 1917, quand le Raad van Vlaaderen proclama l’indépendance unilatérale de la Flandre, n’est jamais absent des grands événements en Belgique. Les partis nationalistes en furent pour leurs frais : les Allemands considéraient les territoires occupés comme des vaches à lait, et rien d’autre. Parmi ces 23 000 hommes, la majorité fut contrainte de s’enrôler après le Débarquement du 6 juin 1944, après la fuite précipitée en Allemagne de tous ceux qui avaient collaboré de façon trop ostentatoire avec les nazis, et principalement les membres des nombreuses formations paramilitaires qui fleurirent dans le pays. Pendant les années qui précédèrent, le noyau des volontaires flamands qui combattirent en même temps dans diverses unités de la Wehrmacht et de la SS ne dépassa pas les 6.000 hommes. C’est l’histoire de ceux-ci, de la Légion SS Flandre jusqu’à la 27e Division SS de grenadiers volontaires « Langemarck » que l’auteur raconte. Jonathan Trigg, ancien militaire et spécialiste des formations de volontaires pendant la dernière guerre, constate que les Flamands combattirent courageusement, gagnant une réputation méritée de bravoure et de solidité au combat. 5000 devaient mourir au front. Il conclut qu’il fut dommage que tant de qualités aient été mises au service d’une si triste cause. L’histoire de ces jeunes hommes partis parfois combattre au nom d’une croisade antibolchevique, mais le plus souvent au nom du nationalisme flamand, continue de nos jours à empoisonner la vie politique belge. Les héritiers du VNV, Dinaso et autres De Vlag, ont largement contribué à l’émergence des modernes partis nationalistes flamands.

    350 p., non illustré
    Indisponible

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